Un appareil
photo pour les
souvenirs...
** Mieux vaut s'entraîner, l'hiver par
exemple, à arrimer la ruchette au bout d'une corde
et à la manipuler de haut en bas sans que celle-ci
se renverse, s'ouvre ou se casse la figure. Si vous
êtes un peu bricoleur, n'hésitez pas
à poser sur le corps de la ruchette des points
(crochet, anneaux, etc.) permettant de fixer rapidement
et en toute sécurité une corde ou une
ficelle bien solide.
La méthode (Agir à deux, c'est mieux) Tout
d'abord, enduire le(s) cadre(s) de miel lorsque la
ruchette est au sol.
En haut de l'arbre :
- passer une corde dans la plus
haute fourche sous l'essaim.
- Monter la ruchette et l'arrimer
à cette corde, le plus haut
possible.
- Utiliser, tant que cela est
possible, la balayette pour faire tomber les abeilles
dans la ruchette. Le miel retient beaucoup d'abeille
dans la ruchette et il n'est pas évident de
savoir si la reine s'y trouve ou non.
Samedi, j'ai remarqué que la
moitié de l'essaim se trouvait dans la ruchette et
que l'autre moitié était restée sur
la branche, progressant petit à petit vers
l'extrémité de celle-ci. La reine devait
s'y trouver encore et j'ai décidé de scier
la branche.
- Scier la branche à
moitié ou deux tiers, aux limites de la
rupture. Poser la scie pour libérer ses mains.
Casser la branche en la faisant lentement ployer.
Quand elle commence à casser, il faut
impérativement la retenir avant qu'elle prenne
trop de vitesse.
- Amener la branche coupée
au-dessus de la ruchette et y faire tomber les
abeilles, paquets par paquets, avec la balayette. Agir
posément, avec calme.
- Laisser la ruchette en place,
descendre de l'arbre et attendre une heure.
Si l'essaim reste en place, c'est
gagné. Il ne reste alors qu'à remonter dans
l'arbre, fermer la ruchette, mettre du scotch autour et
la redescendre le soir.
Il est
impératif d'être équipé de
gants et d'un masque. Ca
paraît évident pour celui qui est en haut de
l'arbre, moins pour celui qui est 8 mètres plus
bas. Et pourtant... quand un paquet d'abeille tombe au
sol
- ça peut arriver -,
celui qui est
en bas peut prendre ses jambes à son cou s'il
n'est pas équipé.
** Samedi, nous avons du agir un peu vite. Nous
avons ramené la ruchette au sol vers 18 heures et
nous l'avons renversé dans une ruche
préparée à cet effet.
** Il faut dire que le poirier se trouve 3
mètres derrière le rucher. Nous avons
observé les abeilles battant le rappel.
L'agitation en haut du poirier s'est rapidement
calmée, je pense que les abeilles sont revenues
à la ruche. Dimanche, elles avaient
commencé à bâtir les cadres à
une vitesse ahurissante, nous lui avons donc mis 12
cadres et 1,5 litres de sirop (réalisé avec
du vinaigre plutôt qu'avec de l'eau de Javel) dans
un nourrisseur.
** Outre cet essaim, nous avons eu la surprise
d'en découvrir un second dans une ruche
piège. Là, le travail a été
moins rude : nous avons retiré les partitions,
ajouté 7 cadres aux 5 présents (bien
bâtis) et on leur a donné1,5 l de
sirop.
** Nos six ruches sont maintenant occupées.
Il ne nous reste plus qu'à surveiller nos petites
bêtes. Deux ruches sont tout de même
très faibles, l'une n'a d'ailleurs pas de
couvain.
***
** Je n'ai pas de photo de la
récupération de mon essaim, ça me
fait penser que je viens d'ajouter cela au
matériel requis ;
** Si tu veux reprendre mon texte (le modifier, le
compléter...), n'hésite pas. Moi, si je
t'envoie ça, pour rendre service aux apiculteurs
en herbe comme moi, qui ne progressent qu'au travers d'un
partage de l'information, de la communication.
Bon courage et bonne chasse aux
essaims.