* Les différentes
visites et actions sont :

La
VISITE de PRINTEMPS
>>
Effectuée par une belle
journée ensoleillée et à une bonne
température (>14°c à l'ombre) en
l'absence de vent fort, ce que parfois le mois de mars
permet, l'apiculteur ouvre pour la première fois ses
ruches, après la dure épreuve de l'hiver pour
les abeilles.
>> Son but :
évaluer le contenu de la ruche; cette première
étape apicole est plus souvent effectuée en
avril.
>> Conseil : elle doit
être effectuée le plus tôt possible et
dès la première belle journée
présente. Deux raisons à cela : agir au plus
vite en cas de problème et profiter du climat
favorable car celui ci ne sera pas forcément
favorable dans les jours qui suivent.
Cette visite essentielle a pour objectif
de :
1) vérifier la
présence d'une reine par la présence du
couvain.
2) vérifier que la colonie est
saine : absence
de maladie.
3) l'absence, contrairement au
début d'hiver, d'une trop grande quantité de
nourriture, afin de permettre à la reine, de pondre
et d'éviter que l'essaim enclenche par manque de
place, un processus d'essaimage (transférer les
cadres des ruches fortes vers les ruches plus faibles, bien
sûr, uniquement entre ruches saines).
4) déterminer la force de la
colonie, et stimuler si nécessaire la ponte par
l'apport d'un sirop stimulant 50/50
(modérément - pour éviter de se
retrouver dans les hausses, si la température est
suffisante et bien avant la pose de la première
hausse : 2 semaines)
5) nettoyer et désinfecter le fond
de ruche (chalumeau, eau de javel)
>> La cire accumulée (particules, opercules),
les cadavres d'abeilles mortes en hiver, forme un amas,
accumulant maladies et humidité.
>> L'apiculture nettoie en brossant et en
désinfectant le fond avec de l'eau chlorée.
Après séchage il peut compléter la
désinfection par le passage de la flamme au
chalumeau.
>> La colonie est d'autant " bonne nettoyeuse " que
ces déchets sont réduits (un des indices qui
permet de sélectionner les colonies à diviser
ou pour l'élevage)
>> Pour éviter ces déchets,
privilégier les fonds totalement grillagés,
aux fonds pleins ou partiellement grillagés.
>> Grâce
à cette visite de printemps, l'apiculteur agit pour
équilibrer les lacunes de ces ruches : réunion
des colonies orphelines à une petite colonie pourvue
de sa reine, la répartition équilibrée
des vivres, ou bien encore l'apport de
médicaments,...
Début de
Page
Les
TRAVAUX D'ORIENTATION
>> L'apiculteur
parfois profite de la présence des mâles pour
redonner une nouvelle jeunesse à ses ruches : une
jeune reine étant un facteur important de ruche forte
et donc de récolte abondante.
1°) Remplacement des vieux
cadres (à la cire
brun-foncé à noir ) des cadres pourvus d'une
feuille de cire (cadres cirés), en période de
miellées.
Ce remplacement est important :
- d'une part par le fait qu'elles
occupent les cirières qui ont besoins de produire
de la cire
- d'autre part pour assurer la bonne
santé et la vigueur de la colonie,
>> En effet, chaque cellule sert au
développement de 8 à 10
générations successives d'abeilles; bien que
nettoyée et désinfectée à la
propolis par les abeilles, des restes de pollen
d'excréments et de cuticules de la mue
précédente des larves, favorisent l'apparition
des maladies (mycoses, loques,....). J. P. FAUCON dans son
ouvrage "la question sanitaire" indiquent qu'un cadre de 2-3
ans qui pèse 500 grammes ne contient plus que 100
grammes de cires.
>> De plus, les alvéoles deviennent de plus en
plus petites avec les années ; il en résulte
la naissance de petites abeilles moins dociles à la
récolte.
à suivre,.... (si un internaute
souhaite poursuivre...)
Début de
Page
La
RECOLTE
>> La récolte concrétise les efforts
de l'apiculteur.
>> Soit par une seule récolte qui a lieu le
plus " tard " possible pour profiter des différents
nectars de fleur (en Ile de rance en fin
juillet-début août, pour permettre
également la pose tôt en période de
chaleur du traitement anti-varroa)
>> Le miel obtenu est un mélange de toutes ces
fleurs et périodes, dénommés justement
" Toutes Fleurs " voir exagérément " mille
Fleurs "
>> Mais plusieurs récoltes sont possibles
lorsqu'on souhaite obtenir des miels aux goûts
variés contenant les arômes dominant d'une
fleur ; pour cela l'apiculteur récolte juste
après la miellée de la fleur : il obtient un
miel dit " monofloral "
>> Deux récoltes sont possibles pendant
l'année pour un rucher sédentaire, avec une
récolte du miel de printemps en juin et une
récolte de miel d'été à la fin
de juillet et août.
>> La récolte est pour l'apiculture une
fête mémorable et une récompense
proportionnelle à son savoir-faire et la bonne
conduite de ses ruches et dépend des caprices du
climat.
>> Comme le disait André des abeilles, l'OR
de l'apiculteur c'est son miel, qu'il souhaite abondant et
fleuris.
>> A construire (si un api- internautes souhaite le
faire) : le détail de la récolte
Début de
Page
La VISITE
D'AUTOMNE
Deuxième grande visite
importante, il permet:
1) d'évaluer les réserves
de la ruche (pour le passage de l'hiver)
2) de déterminer la
présence d'une reine (couvain des ouvrières
d'hiver en préparation).
3) à suivre ....
Début de
Page
Le
NOURRISSAGE
>>
L'apiculteur nourrit les ruches
faibles afin d'apporter l'énergie nécessaire
au passage de l'hiver sous forme de sirop ou de pâte
(cette pâte est appelée candi).
>> Le nourrissage peut servir aussi à stimuler
la ponte de la reine; afin d'obtenir une population forte de
butineuses lors des miellées.
>> L'apiculteur est souvent considéré
par certains, comme un exploiteur d'abeilles ou plus
durement comme un voleur de miel.
>> L'ours ou l'esclavagiste auxquels l'apiculteur est
à tort confondu pourrait rétorquer que
:
1°) L'apiculteur ne
récolte de la ruche que le surplus de miel dans les
hausses qu'ils ajoutent ; dans la nature les abeilles ne
stockent que la quantité de réserve de miel
dans le volume bien défini et qui correspond au
volume du corps de la ruche et que l'apiculteur aujourd'hui
ne récolte en aucun cas; l'apiculture souhaite
maintenir ces ruches d'une année sur l'autre en leur
laissant la partie du miel qu'elles ont
récolté dans le corps de ruche, pour qu'elles
hivernent au mieux.
2°) l'apiculteur contribue à
développer ces niches écologiques que la
nature apporte en moins grand nombre.
>> Comme le disait le conservateur du rucher du
Luxembourg en 1996, André. L, nous prélevons
en quelque sorte, lors de la récolte un loyer sous
forme de miel, contre le logis que nous leur fournissons, la
ruche.
>> De plus, loin de considérer d'être un
bienfaiteur de la nature, je pense que le maintien de
l'activité apicole permet d'aller dans le sens de la
protection des milieux écologiques, contribuant par
la pollinisation à la continuité et le
développement du monde végétal
nécessitant des insectes pour se reproduire.
Début de
Page
Les
TRAITEMENTS (éventuels)
>>
En cas de
présence de couvain moisie
> pas d'inquiétude toutes les ruches en
présentent, d'autant moins que les ruches sont
"bonnes nettoyeuses" et que l'emplacement n'est pas humide:
privilégier les fonds grillagés, remplacer les
cadres "noires" du corps (2 au moins), sélectionner
les populations dites " bonnes nettoyeuses ".
>> En cas de loque, (et en cas de doute) > prévenez la
D.S.V.
>> En cas de varroa > toutes les ruches présenteraient des
varroas à des taux d'infestation plus au moins grand,
par facilité on traite chaque année
préventivement (pour ma part une fois en automne), il
faudrait pour bien faire compter la chute des varroas morts
naturellement et appliquer un coefficient d'infestation pour
déterminer si le taux de varroas présents
nécessite un traitement.
>> Traiter avec un médicament reconnus en
FRANCE (portant l'A.M.M.)
Plus d'infos :Sur APISITE :
Début de
Page
RETOUR
SOMMAIRE / INDEX
|