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01/11/03 

UN PEU d'HISTOIRE -HOMMAGE à

HUBER FRANCOIS (1750 - 1830)

Dit " HUBER des ABEILLES "

THEMES

SOMMAIRE

  Né à Genève, Huber complète les travaux de Réaumur dans Ses nouvelles observations sur les abeilles, parues en 1792 qu'il adresse sous forme de Lettre à Charles Bonnet (disciple et correspondant de Réaumur)

Sa maladie des yeux qui le rend aveugle au environ de sa vingtième année, ne l'empêche pourtant pas de continuer à étudier la vie des abeilles.

 François HUBER poursuit donc, avec l'aide de son assistant Burnens, et lui permet de mettre en oeuvre ses expériences.

**Il conçoit, dans ce but de recherche de connaissances nouvelles, pour mieux étudier la vie intérieure de la colonie, sans trop la perturber et détruire

Représentation de la ruche en " livre " ou en " feuillets " de F.Hubert

** Il remarque les dimensions précises des constructions des abeilles et notamment la distance entre 2 gâteaux de cire, suivant une loi constante, distant (de centre à centre)de 36 à 38 mm. Il indique ainsi dans ses écrits :

" ...Ceci me conduit à une observation que je crois nouvelle : en nous faisant admirer le parallélisme que ces mouches suivent constamment dans la construction de leurs gâteaux, les naturalistes n'ont pas fait attention à un trait de leur industrie ; à l'égale distance que les abeilles mettent toujours entre ces gâteaux. Mesurez l'intervalle qui les sépare, et vous le trouverez pour l'ordinaire de quatre lignes (9 mm). On sent bien que s'ils eussent été trop éloignés les uns des autres, les abeilles auraient été fort dispersées, elles n'auraient pas pu se communiquer réciproquement leur chaleur et le couvain n'aurait pas été suffisamment échauffé. Si au contraire les gâteaux eussent été trop rapprochés, les abeilles n'auraient pas pu cheminer librement entre eux, et le service de la ruche en eût souffert. Il fallait donc qu'ils fussent séparés par une certaine distance, toujours la même ... "

 Texte d'APISITE site d'information sur les abeilles et l'apiculture

** Il construit alors une ruche d'observation, en associant des cadres reliés d'un seul côté et dont l'ouverture s'effectue comme un livre, aux

épaisseurs constante (autour de 37mm), une amorce de cire placée sur le bord supérieur. Chaque cadre numéroté, présentait un trou à la base pour laisser sortir les abeilles ; les cadres s'ajoutaient au nombre souhaité en fonction de la taille de la colonie. La " ruche " était fermée des deux côtés par des cadres vitrés (remplacés par des grillages lors des transports)

 

** Cette ruche a permis à Huber, à l'aide des yeux de son assistant, de lire des pages de la connaissance apiaire, et d'établir des vérités.

 

** Il montrerait ainsi que les ouvrières sont des femelles, capables de pondre des mâles, il démontrerait également l'existence de la fécondation dans les airs, lors du vol nuptial (confortée par les travaux de l'apiculteur autrichien Anton Jantscha.)

 

** La Ruche d'observation d'Huber a servi de base à la conception des ruches modernes dont les cadres séparés, sont devenus totalement mobiles les uns par rapport aux autres (courant dit mobiliste) permettant l'ouverture de la ruche sans détruire la bâtisse (contrairement au courant fixiste tel que les ruches en osier ou s'introduire au cœur de la ruche nécessite de détruire la bâtisse)

 

Stéphane BENEDIC

 

Sources :

"La cité des abeilles" de Bruno Corbara / Gallimard

"Vie et Mœurs des Abeilles" par Maurice MATHIS Editions Payot, Paris, 1951

 

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