MAJ : 13/01/07

Les ABEILLES

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ARCHEOLOGIE / GENOME / MEMOIRE / BACTERIE / La PLUS ANCIENNE ABEILLE / POLLINISATION

Classé par ordre chronologique.

 

Le SEQUENCAGE du GENOME d' APIS MELLIFERA

vient justement d'être réalisé par un consortium international, the Honeybee Genome Sequencing Consortium, dont les travaux sont présentés dans l'édition de la revue Nature du jeudi 26 octobre. " Article de Le Monde du 26/10/06 VOIR 

     

    Israël élève des "abeilles" géantes (bombus <> apis)

    Source: AFP Sciences N°11101du 25/09/97

    YAD MORDEHAI- Des agronomes israéliens ont réussi à élever à des fins commerciales des abeilles géantes, pesant 20 fois plus que des abeilles ordinaires, a-t-on appris, le 21 septembre, auprès des apiculteurs.

    Ces abeilles, Bombus terrestra, vivent à l'état sauvage mais des apiculteurs israëliens ont réussi à les élever et à accélérer leur reproduction. Ne produisant pas de miel, elles servent à féconder des plants de tomates cultivés en serre.

     

     

    Réveil d'une bactérie conservée dans une abeille préhistorique

    Source: AFP Sciences N°979 du 01/06/95

    WASHINGTON- Des chercheurs de l'université Polytechnique de Californie ont réussi à "réveiller" une bactérie trouvée dans une abeille morte il y'a 25 à 40 millions d'années, conservée dans un morceau d'ambre. La bactérie transformée en spore a été ramenée à la vie par Raul Cano en collaboration avec Monica Borucki, dont les travaux ont été publiés le 19 mai par la revue Science (vol 268 p7). Non seulement cette bactérie est vivante, mais elle produit un antibiotique naturel (qui reste à étudier) et des enzymes.

    ...

    Les spores se trouvaient dans les restes d'une abeille piégée dans un morceau d'ambre oligocène, daté entre 20 et 40 millions d'années. Cette bactérie a également été retrouvée dans un autre morceau d'ambre, daté approximativement à 135 millions d'années, mais ce spécimen n'a pas encore été étudié.

    L'ambre constitue un environnement particulièrement propice à la conservation de matériel fossile, animal ou végétal. S'il est courant d'en extrairedes insectes de plusieurs millions d'années, il est beaucoup plus difficile de prouver que les bactéries contenues dans les animaux ne proviennent pas d'une contamination extérieure récente.

    Pour réaliser cette expérience, Raul Cano et Monica Borucki ont donc stérilisé l'ambre contenant l'abeille et l'ont fait éclater. Puis ils ont disséqué l'insecte dans des conditions aseptisées et ont placé les tissus dans un milieu de culture. En deux semaines les microbes s'étaient développés. Les scientifiques, par différents tests de comparaison, ont vérifié qu'ils ne provenaient pas d'une contamination.

    Observée au microscope, la bactérie ressemble à l'actuel Bacilus sphaericus, à l'aide duquel les abeilles digèrent les aliments. Pour déterminer si la ressemblance s'étendait à l'ADN, les chercheurs ont extrait, grâce à un lecteur spécifique, un fragment d'ADN ribosomal, appelé S16, issu de deux types de microbes: les séquences isolées étaient quasiment identiques.

    ......

     

     

    De jeunes abeilles dotées de mémoire grâce à des greffes cervicales

    Source: AFP Sciences N°809 du 20/02/92

    LONDRES- Une équipe de chercheur britannique affirme avoir doté de très jeunes abeilles de la faculté de mémoire grâce à l'injection de molécules de cerveau d'abeille adulte.

    "Ces expériences pourraient un jour avoir des applications pour la restauration de certaines activités d'un cerveau humain, mais il est beaucoup trop tôt pour spéculer dans ce domaine", affirme le Dr Steve Ray qui a dirigé l'expérience a l'université de Woolverhampton (centre de l'Angleterre)

    Selon les chercheurs, les jeunes abeilles à peine nées ont normalement besoin d'un certain temps d'adaptation pour pouvoir retrouver le chemin de la ruche. Lorsqu'on leur injecte certaines protéines et molécules d'une abeille adulte, 90 % des jeunes abeilles, placées à plus d'un kilomètre et demi de la ruche, retrouvent immédiatement leur chemin.

    Les chercheurs qui travaillent depuis 5 ans sur ce type de greffes, affirment en outre que les jeunes abeilles greffées cherchent immédiatement de la nourriture, une activité qu'elles ne commencent normalement que plus tard dans leur vie. L'équipe du Dr Ray pense faire de nouvelles expériences sur des animaux plus gros, avec pour perspective, la possibilité d'aider les personnes souffrant de handicaps dus à des lésions au cerveau.

     

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