** Un bon équilibre alimentaire est l'un des
piliers fondamentaux du bon équilibre biologique de
nos organismes, donc de notre
bonne santé. Il est de fait que de nombreux
déséquilibres organiques - sources
eux-mêmes de maladies - trouvent leur origine dans des
erreurs d'ordre alimentaire qu'il suffit de corriger pour
entraîner leur guérison. En évitant ces
erreurs, ou en les compensant à temps, vous
éviterez bien des ennuis de santé.
** Or, dans notre société dite,
à juste titre, "de consommation", nous mangeons
beaucoup (souvent trop) et, dans le même temps, nous
mangeons très mal qualitativement, avec de nombreuses
micro-carences en éléments biologiques
essentiels. Curieux paradoxe en vérité:
trop de calories d'un
côté et pas assez d'éléments
vitaux de l'autre! C'est pourtant
la cause majeure d'une grande part de la pathologie
contemporaine que la médecine actuelle, malgré
ses énormes possibilités, parvient
difficilement à endiguer. **
** Cette pathologie, que l'on a baptisé
très justement "maladies de civilisation", correspond
en effet à celle qui vous attend si vous ne prenez
pas garde à rétablir un bon équilibre
alimentaire, à savoir: maladies cardio-vasculaires
(infarctus, hypertension artérielle, accidents
circulatoires cérébraux, etc.), rhumatismes
chroniques dégénératifs (arthrose),
affections et troubles neuropyschiques (dépression,
anxiété, insomnies, états de
"mal-être" en général), surcharges
pondérales (les fameux "kilos en trop") avec toutes
leurs conséquences, états allergiques divers
qui fleurissent de plus en plus au fil des
années.
** Beaucoup de ces troubles ou affections surgissent
uniquement sur des terrains qui ont souffert durablement
d'un déséquilibre alimentaire. Il n'y va pas
uniquement de la faute de ceux qui en souffrent - et c'est
bien pour cette raison que l'on parle de " maladies de
civilisation" - car, c'est un fait certain, il est pratiquement impossible aujourd'hui de se
procurer une alimentation biologiquement
normale. Ceci pour plusieurs
raisons:
- l'appauvrissement
progressif des terres arables, dû principalement
à l'érosion intempestive (dont l'homme porte
une lourde part de responsabilité) et aux cultures
intensives (je vous signale à ce propos que l'apport
d'engrais chimiques, qui ne tient compte que des carences
dominantes, non seulement ne résout rien mais
accroît encore davantage les
déséquilibres existants);
- les méthodes de culture à
croissance accélérée qui ne permettent
pas aux plantes d'acquérir leur pleine
potentialité en composants;
- les multiples traitements
phytosanitaires, à doses de plus en plus importantes,
qui ne peuvent pas être considérés comme
étant particulièrement
bénéfiques pour notre santé;
- les procédés de
fabrication industrielle ainsi que les techniques de
distribution et de conservation modernes qui aggravent
encore un peu plus l'appauvrissement des aliments que nous
consommons.
** Cette chaîne de facteurs - qui
apparaît pour l'instant comme une fatalité
inéluctable - aboutit inévitablement à
la "dévitalisation" de notre régime
alimentaire habituel en le privant d'une bonne partie des
constituants essentiels dont notre organisme a besoin pour
son bon équilibre et sa bonne santé.
** Si j'ajoute à tout cela les nouvelles habitudes alimentaires, souvent catastrophiques, comme l'importante
consommation d'aliments raffinés pauvres en vitamines
et substances minérales indispensables (dont de
nombreux oligo-éléments), et la pratique de
nombreux régimes déséquilibrés
par une fraction croissante de la population, il vous est
facile de comprendre que les carences sont
omniprésentes. Certes, il s'agit de micro-carences. Elles
doivent néanmoins monopoliser toute votre attention
car elles sont suffisantes pour créer un
déséquilibre et un affaiblissement insidieux
de l'organisme. La porte est alors ouverte à la
moindre agression physique (notamment microbienne) ou
psychique (stress en particulier), et c'est ainsi qu'on
débouche, souvent, sur de nombreux troubles
fonctionnels ou lésionnels à plus ou moins
court terme.
** La
conclusion s'impose d'elle-même: si vous voulez échapper aux
conséquences malignes de cet état de choses -
et puisqu'il n'est ni de votre ressort ni du mien de changer
le cours de l'histoire du soi-disant "progrès" - il
faut vous prendre en mains... Autrement dit, après
avoir pris pleinement conscience de l'importance du
"bien se nourrir" dans la prévention des maladies de notre
temps, y pallier de votre initiative et le plus efficacement
possible.
** Dans la maigre liste des aliments fondamentaux
encore purs et naturels qui nous apportent
l'intégralité de leur richesse qualitative et
quantitative en éléments vitaux, le miel
figure en très bonne place, et c'est pourquoi je
tiens tant à bien vous informer à son
sujet.
**Avec le miel, vous disposez encore
d'un aliment naturel parfait, peu
cher, facile à trouver
dans tous les magasins, et pourtant vous n'en profitez que
de façon occasionnelle. Vous lui
préférez le sucre blanc (ou roux) qui ne
contient rien d'autre que du saccharose et quelques
milligrammes de calcium et résidus de chaux non
assimilables par l'organisme, c'est-à-dire un produit
complètement mort qui apporte seulement des calories
- beaucoup: près de 400 pour 100 g - qui donnent un
"coup de fouet" aux cellules en les épuisant. En
effet, le sucre blanc apporte des calories "vides", sans
aucun accompagnement, alors que le miel vous apporte des
calories - beaucoup moins: 300 pour 100 g - avec en plus des
acides aminés, des substances minérales et
oligo-éléments, des vitamines, des enzymes, et
des dizaines d'autres constituants biologiques des plus
importants pour la santé. Alors, ne faites plus du
miel un aliment d'exception, mais un aliment ordinaire
essentiel qui participe naturellement à votre
alimentation quotidienne au même titre que le pain ou
le lait, d'autant qu'à chaque prise vous absorberez
aussi en même temps: du soleil, des fleurs, le
printemps et l'été, la force, la santé
et la beauté. Connaissez-vous beaucoup d'autres
produits dotés d'une telle valeur ajoutée
?...
** Alors, voyons maintenant ce qu'il vous faut faire pour intégrer sans
difficulté le miel dans votre alimentation
quotidienne:
1)
Remplacez, chaque fois que cela s'y prête,
le sucre blanc par du
miel. Ce simple petit changement
dans vos habitudes alimentaires vous permettra de prendre
votre ration quotidienne sans avoir à y penser et
pour le plus grand plaisir de votre palais... C'est ainsi
que vous sucrerez avec du miel:
- Le lait, le café au lait, le
chocolat ou le thé de votre petit déjeuner (et
surtout celui de vos jeunes enfants), en pensant à
l'adage qui dit: "Miel tous les matins au petit
déjeuner éloigne les médecins pour bon
nombre d'années"...
- Les nombreuses préparations de
céréales (flocons d'avoine, grains de
maïs ou de blé soufflés, etc.) qui
rentrent progressivement - et c'est un bien - dans nos
habitudes alimentaires.
- Les yaourts, fromages blancs et petits
suisses.
- Les infusions (dont le thé bien
sûr) avec lesquelles le mariage est parfait, surtout
si vous assortissez la saveur du miel à celle de
l'infusion: miel de tilleul avec l'infusion de tilleul, miel
d'oranger avec l'infusion d'oranger, etc. A ce propos, il
vous faut savoir que certains miels foncés
noircissent les tisanes dans lesquelles ils sont dissous:
n'ayez aucune inquiétude, cela est dû à
leur richesse en fer qui précipite le tanin contenu
dans les infusions de certaines plantes (notamment le
thé qui en est très riche); pour éviter
ce phénomène, sucrez avec un miel clair, comme
par exemple celui d'acacia.
2) Placez toujours sur la table du
petit déjeuner, à
côté de la traditionnelle confiture,
un pot de miel à votre goût afin d'en tartiner des
tranches de pain ou des toasts grillés,
légèrement beurrés. Une bonne tartine
de miel trempée dans du lait est un excellent
"starter" pour bien "démarrer" la
journée...
3) Utilisez le miel pour:
- napper crêpes et gaufres;
- pour accompagner certains fruits frais
comme les fraises, les framboises, une pomme, une banane
coupée en morceaux, le melon: un vrai
délice;
- pour accompagner les fruits secs:
amandes, noix, noisettes;
- et puis aussi, tout simplement, pour le
merveilleux plaisir de déguster une cuillerée
à café d'un miel très fin.
4) Utilisez-le
aussi sous forme de produits alimentaires à base de
miel que vous trouverez dans le
commerce prêts à la consommation: vinaigre de
miel, moutarde à l'ancienne au vinaigre de miel, pain
d'épices (qui avec un peu de beurre constitue un
excellent goûter pour les enfants), et si vous ne
pouvez pas vous passer de sucreries, privilégiez
alors le nougat, les bonbons fourrés au miel, les
pastilles au miel, etc.
**Avec ces simples petites mesures, vous absorberez
au moins 40 g de miel par jour, c'est-à-dire la dose
d'entretien que je recommande pour bien et mieux se
porter.
**Vous pouvez également compléter ces
conseils de base en prenant l'habitude de consommer
régulièrement des boissons au miel comme
le jus d'un citron dans un grand verre d'eau plate
sucrée avec une cuillerée à dessert de
miel qui fait merveille en milieu de matinée et
d'après-midi pour rester en pleine forme, ou des
grogs
à la mauvaise saison pour prévenir les
refroidissements.
**Enfin, vous pouvez faire aussi un peu de
cuisine au miel, notamment des
desserts qui feront le
régal des petits et des grands. Il existe plusieurs
livres consacrés à la cuisine au miel qui vous
feront découvrir de nouvelles saveurs à
travers des recettes extrêmement faciles à
préparer.
Docteur Yves DONADIEU
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reproduction et traduction, réservés pour tous
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Pour tout savoir sur les
propriétés, les indications et les
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de la ruche, visitez le site de référence du
Docteur Yves DONADIEU de la Faculté de
Médecine de Paris, spécialiste des
thérapeutiques naturelles en général et
de l'apithérapie en particulier, en cliquant sur
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