28/02/2005

màj 15/11/05

NOUVELLES OBSERVATIONS

SUR LES ABEILLES

Par FRANCOIS HUBER

TOME SECOND - 1814

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INTRODUCTION

(15)

 

embarrassé à expliquer ces merveilles.

"On conviendra donc, dit-il, qu'à

"prendre les mouches une à une, elles

"ont moins de génie que le chien, le

"singe et la plupart des animaux : on

" conviendra qu'elles ont moins de do-

" cilité, moins d'attachements, moins de

" sentiment, moins, en un mot, de qua-

" lités relatives aux nôtres; dès-lors on

" doit convenir que leur intelligence ap-

" parente ne vient que de leur multitude

" réunie; cependant cette réunion même

" ne suppose aucune intelligence, car

" ce n'est point pas de vues morales

" qu'elles se réunissent, c'est sans leur

" consentement qu'elles se trouvent en-

" semble : cette société n'est donc qu'un

" assemblage physique, ordonné par la

" nature, et indépendant de toute vue,

" de toute connaissance, de tout raison-

" nement. La mère abeille produit dix

" mille individus tout à la fois, et dans

" le même-lieu; ces dix mille individus,

" fussent-ils encore mille fois plus stu-

" pides que je ne le suppose, seront

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