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INTRODUCTION
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il n'arrive pas toujours que
l'abeille n'ait qu'à se plonger dans les
fleurs pour en recueillir les poussières au
moyen de sa toison; il est des circonstances
où cette récolte n'est point aussi
facile, et où elle exige, de la part de
l'ouvrière, d'autres manœuvres. Avant leur
parfaite maturité, les poussières
sont enfermées dans ces sortes de capsules
que les botanistes ont nommé les sommets des
étamines. L'ouvrière qui veut
s'emparer des poussières, que les capsules
n'ont point encore laissé échapper,
est donc obligée d'ouvrir ces capsules, et
elle le fait avec ses dents, puis elle saisie avec
ses premières jambes les grains qui se
présentent à l'ouverture : les
articulations qui terminent la jambe font ici
office de main; les grains qu'elles ont saisis,
elles les donnent aux jambes de la seconde paire,
qui après les avoir déposés
dans la petite corbeille des jambes de la
troisième paire, les y assujettissent en
frappant dessus à plusieurs reprises; la
légère humidité des grains
aide à les y retenir et à les
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