la vraie cire. Jusqu'ici nous ne lui en connoissions que la fusibilité; mais aussi c'étoit la qualité principale de la matière dont les rayons sont formés, et l'on ne pouvoit douter au moins que les lames n'entrassent dans leur composition.

L'espoir de parvenir jusqu'à la source première de la matière cireuse, nous fit recourir à la dissection des loges à cire; mais quoique exécutée par une main très habile, elle ne remplit pas entièrement notre attente(*).

Nous ne découvrîmes aucune communication directe entre les loges et l'intérieur de l'abdomen; aucun vaisseau quelconque ne paraît y conduire, si ce n'est peut-être quelques trachées qui sont destinées, sans doute, à l'introduction de l'air dans ces parties. Mais la membrane des loges à cire est tapissée d'un réseau à mailles hexagones (Pl II, fig.8 et 9) auquel on doit peut-être attribuer quelque fonction relative à la sécrétion de cette matière. Ce

(*) Voyez pour les détails la lettre de Mlle Jurine, insérée dans les notes à la fin de ce volume.