6 - LES
DIFFERENTS TYPES DE LUTTE
Les moyens de lutte
physiques :
· Retrait du couvain
de mâle.
Cette technique n'est pas sans
utilité et permet de réduire les traitements
anti-varroas. toutefois elle nécessite une bonne
programmation pour retirer le couvain avant que les varroas
ne sortent des cellules.
· Chaleur.
Cette méthode est peu
utilisée car elle nécessite un appareillage
lourd. D'autre part elle a un fort effet négatif sur
le développement de la colonie.
Les moyens de lutte
chimiques :
· Classiques.
Se sont les principes actifs
synthétiques. Ils sont en nombre limité et
comprennent le fluvalinate (Apistan), l'amitraze (Apivar) et
le coumaphos (Périzin). En raison des coûts de
développement il est peu probable que de nouveaux
principes actifs entrent sur le marché. Il faut donc
les préserver et utiliser une stratégie
d'alternance pour limiter le développement des
résistances.
Article
diffusé sur APISITE site d'informations sur
l'Apiculture et les Abeilles:
http://apisite.online.fr
· Naturels.
Se sont des principes actifs chimiques
naturels comme le thymol (Apiguard), l'acide formique et
l'acide oxalique. Ils offrent une très bonne image
pour le miel ce qui est atout étant donné la
tendance actuelle de la peur alimentaire. Ils sont
généralement moins efficaces que les produits
classiques.
· Phéromones
.Se sont des substances anodines, sans
aucune toxicité, utilisées par les insectes
pour la communication chimique à l'intérieur
d'une espèce ou entre différentes
espèces. Dans le cas du varroa, on peut imaginer le
développement d'attractifs pièges
ou d'inhibiteurs de reproduction
maintenant la population de varroa à un seuil
très faible. L'apparition de tels produits serait
évidemment idéal.
Biologique
:
· Prédateurs. Il
n'y a actuellement aucun prédateur connu du
varroa.
·
Micro-organismes. Comme les virus
sur lesquels des études sont actuellement
menées.
Génétique :
· Sélection
d'abeilles tolérantes ou résistantes : De
nombreuses équipes de chercheurs travaillent à
la recherche de telles souches d'abeilles qui permettraient
de supprimer ou de limiter les traitements anti-varroa.
Toutefois cette solution n'est pas sans inconvénient.
Pour conserver l'abeille tolérante, il serait
nécessaire d'acheter régulièrement des
reines (coût). Ces reines ne seraient pas
forcément adaptées au climat ou à la
flore locale, elles pourraient présenter une
sensibilité à d'autres maladies. Enfin il y a
un risque de réduire la diversité
génétique du cheptel. Ce type de situation est
en général très propice au
développement de nouvelles maladies ou parasites qui
étaient
avant considérés comme
mineurs.
Article
diffusé sur APISITE site d'informations sur
l'Apiculture et les Abeilles:
http://apisite.online.fr
7 -
CONCLUSION
**Rappelons que l'objectif n'est pas
d'éradiquer le varroa des colonies mais de le
maintenir à un seuil suffisamment bas pour qu'il ne
nuise pas à la colonie.
Jérôme
Trouiller
Début de
Page
Du Coté
de la Science
SOMMAIRE / INDEX