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 Crée

le 06 fev. 2003

1er PARTIE

LA LUTTE CONTRE LE VARROA

Compte-Rendu de J.TROUILLER

2ème PARTIE Suite et fin ...

Du Coté de la Science

De J. TROUILLER

Chercheur au laboratoire SWARM

Exposé le 7 Mars 2002 pour l'AMOP

Autorisé par l'auteur pour sa diffusion sur APISITE

6 - LES DIFFERENTS TYPES DE LUTTE

Les moyens de lutte physiques :

· Retrait du couvain de mâle.

Cette technique n'est pas sans utilité et permet de réduire les traitements anti-varroas. toutefois elle nécessite une bonne programmation pour retirer le couvain avant que les varroas ne sortent des cellules.

· Chaleur.

Cette méthode est peu utilisée car elle nécessite un appareillage lourd. D'autre part elle a un fort effet négatif sur le développement de la colonie.

Les moyens de lutte chimiques :

· Classiques.

Se sont les principes actifs synthétiques. Ils sont en nombre limité et comprennent le fluvalinate (Apistan), l'amitraze (Apivar) et le coumaphos (Périzin). En raison des coûts de développement il est peu probable que de nouveaux principes actifs entrent sur le marché. Il faut donc les préserver et utiliser une stratégie d'alternance pour limiter le développement des résistances.

Article diffusé sur APISITE site d'informations sur l'Apiculture et les Abeilles: http://apisite.online.fr

· Naturels.

Se sont des principes actifs chimiques naturels comme le thymol (Apiguard), l'acide formique et l'acide oxalique. Ils offrent une très bonne image pour le miel ce qui est atout étant donné la tendance actuelle de la peur alimentaire. Ils sont généralement moins efficaces que les produits classiques.

 

· Phéromones

.Se sont des substances anodines, sans aucune toxicité, utilisées par les insectes pour la communication chimique à l'intérieur d'une espèce ou entre différentes espèces. Dans le cas du varroa, on peut imaginer le développement d'attractifs pièges

ou d'inhibiteurs de reproduction maintenant la population de varroa à un seuil très faible. L'apparition de tels produits serait évidemment idéal.

Biologique :

· Prédateurs. Il n'y a actuellement aucun prédateur connu du varroa.

· Micro-organismes. Comme les virus sur lesquels des études sont actuellement menées.

Génétique :

· Sélection d'abeilles tolérantes ou résistantes : De nombreuses équipes de chercheurs travaillent à la recherche de telles souches d'abeilles qui permettraient de supprimer ou de limiter les traitements anti-varroa. Toutefois cette solution n'est pas sans inconvénient. Pour conserver l'abeille tolérante, il serait nécessaire d'acheter régulièrement des reines (coût). Ces reines ne seraient pas forcément adaptées au climat ou à la flore locale, elles pourraient présenter une sensibilité à d'autres maladies. Enfin il y a un risque de réduire la diversité génétique du cheptel. Ce type de situation est en général très propice au développement de nouvelles maladies ou parasites qui étaient

avant considérés comme mineurs.

Article diffusé sur APISITE site d'informations sur l'Apiculture et les Abeilles: http://apisite.online.fr

7 - CONCLUSION

**Rappelons que l'objectif n'est pas d'éradiquer le varroa des colonies mais de le maintenir à un seuil suffisamment bas pour qu'il ne nuise pas à la colonie.

Jérôme Trouiller

 

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