>
Ce nouveau courant s'oppose à
l'apiculture ancienne dite " fixiste "
> Cette dernière laisse les abeilles
librement construire leur bâtisse (sans leur imposer
un plan de travail) dans un panier ou une caisse. Les
abeilles travaillent comme elles l'auraient fait dans la
nature en liant les gâteaux de cires les uns aux
autres, sans axe de symétrie précise. Cette
construction figée de l'habitat impose à
l'apiculteur de détruire la bâtisse lorsqu'il
souhaite y entrer.
> Les deux courants se sont longtemps
confrontés au début du XIXème
siècle jusqu'au milieu du XXème siècle,
chaque apiculteur ayant leur propre argument pour
démontrer la suprématie de leur ruche fixiste
ou mobiliste (voir le tableau comparatif) :les fixistes
reprochant aux mobilistes de perturber la vie
intérieure du fait des multiples interventions
possibles dues à la mobilité des cadres; les
"mobilistes" reprochant au fixiste la destruction de la cire
systématique et le gaspillage inutile lors de la
récolte des paniers ; un courant intermédiaire
s'inséra, consistant à coiffer une hausse
à cadres mobiles sur une ruche fixe.
> Le choix n'était pas si tranché pour
certains apiculteurs et il n'était pas rare de voir
les deux types de ruche dans le même rucher.
> Aujourd'hui l'apiculture "mobiliste" s'impose dans
le monde comme l'apiculture rationnelle et méthodique
(on observe encore pour des raisons de disponibilité
du matériel et de son coût, l'usage encore, par
certaines peuplades de ruches fixistes (voir en
image)